UN PEU D’HISTOIRE…
Autrefois, le Beaufort permettait de répondre aux besoins
des populations qui devaient faire face à un long hiver froid et rigoureux en
optimisant l’utilisation de la végétation selon l’altitude :
– Dans la vallée, les terrains étaient réservés à la culture
des céréales de base, et c’est le lieu où les petits troupeaux hivernaient ;
aujourd’hui les prés de fauche ont remplacé les champs de céréales.
– En zone dite de « montagnette », les troupeaux
pâturent au printemps et à l’automne. Le lait produit est transformé en tomme
destinée à l’auto-consommation familiale. On y récolte aussi le foin nécessaire
au long hiver ;
– En zone dite de « grande montagne » ou alpage,
les vaches sont rassemblées en grands troupeaux pouvant atteindre 200 têtes.
Les « montagnards » exploitent pendant les « 100 jours »,
de juin à septembre, les prairies de 1500 à 2500 mètres d’altitude. On fabrique
alors le Beaufort que l’on exporte dans les grands pôles urbains: Paris, Lyon
ou Turin.
PLUS QU’UN FROMAGE, UN VÉRITABLE PATRIMOINE !
Le Beaufort est produit à partir du lait de quelques 10.400
vaches de race Tarine ou Abondance. Ces vaches, pour la période d’été, peuplent
les alpages et permettent ainsi, le maintien du système agropastoral qui modèle
nos montagnes.
Altitude élevée, climat rude, pentes abruptes… ce système
agro-pastoral répond aujourd’hui encore à la difficulté d’exploitation des
hautes vallées savoyardes. Il rythme la vie agricole de la région et, à ce
titre, fait partie de son patrimoine culturel et bien vivant.
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